ERREURS OU MENSONGES ? FANTASMES OU TROMPERIE ?
« Afin que chacun puisse se concentrer sur ses missions principales, le cumul des mandats sera proscrit, y compris pour le président de la FFE, qui ne siégera ni à la FIE, ni à la CEE. » Tels sont les premiers engagements de M. Gares au chapitre de la gouvernance de son programme.
Et voilà que le président de la FFE présente sa candidature au Comité exécutif de la FIE ! Objectivement, il a changé d’avis. Cela signifie-t-il qu’il nous aurait menti ?
Au-delà du manque de transparence sur sa candidature et ses motivations qui n’ont pas été communiquées au comité directeur de la FFE, nous dénonçons ici la forme tout à fait contestable de sa candidature.
Le congrès du 27 novembre prochain permettra de renouveler les élus de la fédération internationale grâce aux élections qui s’y dérouleront. Dans le cadre de ces élections, et tout particulièrement de celles des membres du Comité exécutif, le respect de l’égalité des chances, comme le respect de la vérité nous semblent fondamentaux. Des éléments non conformes à la réalité sont mis en avant par le candidat français dans son curriculum vitae. Certains de ces éléments mensongers étant susceptibles d’entraîner des poursuites pénales.
Des éléments non conformes à la réalité sont mis en avant par le candidat français…
Monsieur Gares n’a jamais été coordinateur des équipes de France olympique. Cette fonction n’a jamais existé. Ceci est une qualité usurpée.
Monsieur Gares n’a jamais été encadrant stage équipes de France. Ceci est une qualité usurpée. Son rôle auprès des équipes de France a toujours été limité au rôle d’armurier.
Monsieur Gares a assuré la fonction d’armurier de la FFE de 2001 à 2017 et non de 1999 à 2004.
Monsieur Gares n’a jamais été professeur à la faculté Paul Sabatier-Champollion de Rodez. Ceci est un titre usurpé.
Monsieur Gares n’a pas été présent aux Jeux olympiques d’Atlanta. Toutes les participations indiquées dans ce CV aux Jeux olympiques, championnats du monde et d’Europe ont été effectuées au titre d’armurier de la fédération française, ce qu’il ne précise pas.
…une volonté de se présenter sous un faux jour…
N’ayant jamais été son président, Monsieur Gares n’a jamais été responsable du Comité départemental de l’Aveyron.
Enfin, Monsieur Gares déclare être détenteur du diplôme d’état d’éducateur sportif brevet d’état du deuxième degré option escrime. L’obtention de ce diplôme n’est pas démontrée et de très fortes suspicions pèsent sur sa réalité. Il s’agirait d’un titre usurpé.
Considérés séparément ces différents points pourraient apparaître comme des erreurs involontaires ou des imprécisions de la part du candidat. Mais leur ensemble démontre une volonté de se présenter sous un faux jour, en utilisant des titres et qualités usurpées, ce que la loi française réprime.
Tout cela serait presque risible s’il ne s’agissait que d’un citoyen lambda un peu « égaré ».
Mais nous parlons de la candidature du président d’une fédération Olympique délégataire de service public agréée par l’état, à la direction de l’instance unique d’organisation internationale de l’escrime.
21/01/2022
Nous avons reçu le droit de réponse de Monsieur GARES que nous publions.
Nous précisons qu’aucune pièce, qu’aucun titre, qu’aucun diplôme, ni aucun document n’était joint afin de corroborer les affirmations de Monsieur GARES…qui procède par simples affirmations…
L’article mis en ligne par le Collectif « Escrimes Plurielles » le 22 novembre 2021 remet en cause des éléments de mon Curriculum Vitae lors de ma candidature à l’élection du Comité Exécutif de la Fédération internationale d’escrime (FIE).
Ces allégations sont erronées et je dispose de tous les éléments pour prouver la véracité des qualifications et fonctions exercées telles qu’elles ont été présentées sur mon CV de candidature.
A cet égard et notamment :
- Contrairement à vos allégations, j’ai fait partie de l’équipe d’encadrement de stages équipes de France, et ce à de nombreuses reprises (dans les catégories épée hommes juniors, épée dames senior, épée juniors/cadets…) comme le confirment des convocations écrites à ces stages,
- Contrairement à ce que vous écrivez, j’étais déjà sollicité par la FFE pour m’occuper de l’équipe de France d’escrime en 1996, et donc pour participer à la préparation de l’équipe pour les Jeux Olympique d’Atlanta cette même année,
- Contrairement à ce que vous écrivez, j’ai enseigné à la faculté Paul Sabatier-Champollion de Rodez entre 1998 et 2007 (comme en attestent s’il en était besoin mes bulletins de paye sur la période),
- Contrairement à ce que vous prétendez, prendre part à la formation des équipes de France pour les Jeux Olympiques, les championnats du Monde et d’Europe est suffisant pour être qualifié de coordinateur technique de ces mêmes équipes,
- Contrairement à vos allégations, je suis bien titulaire du Brevet d’Etat d’éducateur sportif du deuxième degré option escrime, que j’ai obtenu le 29 juin 1998,
- Contrairement à ce que vous avancez et dans la mesure où j’ai entrainé les escrimeurs du département, les ai encadrés en compétition, ai organisé les rencontres départementales et ai participé à la formation des initiateurs, moniteurs et prévôts d’armes, la qualification de responsable du Comité départemental d’escrime de l’Aveyron est parfaitement justifiée,
- Enfin, et toujours contrairement à ce que vous avez pu écrire, j’ai tenu le rôle d’armurier auprès de la FFE entre 1994 et 2004 ; les bulletins de paye émis durant cette période ainsi qu’une convocation aux championnats du monde juniors/cadets en tant qu’armurier le confirment explicitement.
Les éléments présentés lors de ma candidature au Comité Exécutif de la FIE étaient donc exacts et sans usurpation de titres. Ma présentation est fidèle à la réalité de mon parcours.
Je conteste donc fermement les allégations selon lesquelles j’aurais mis en avant des « éléments non conformes à la réalité » dans le cadre de ma candidature. Ces allégations sont erronées et sans fondement.
Je me réserve par ailleurs le droit d’initier les poursuites judiciaires appropriées.
Bruno Gares