Lettre trimestrielle du président en date du 22 novembre 2021
Retour et précisions sur la lettre trimestrielle de M. Gares.
1/ « Notre fédération compte à ce jour 45 000 licenciés. » En fait il y a exactement 43 979 licenciés au 28 novembre. « Nous avons perdu 25 % de licenciés la saison précédente, nous les avons retrouvés. »
La perte a été plus précisément de 21 % : de 52 366 en 2020 année pré-olympique, nous sommes passés à 41 248 en 2021 année toujours pré-olympique et Covid.
Avec 43 979 licenciés aujourd’hui, on peut raisonnablement espérer atteindre les 50 000 licenciés à la fin de cette année post-olympique ! (La moyenne du gain sur huit ans entre fin novembre et la fin de
saison est de 6453.)
2/ On reparle du sabre laser et de l’escrime artistique avec un projet de pratique scolaire. Une très bonne idée, que nos enseignants n’ont pas attendue pour en faire profiter leur classe. Au-delà des propos incantatoires, quelles seront les propositions fédérales dans ce domaine ?
3/ Vie sportive : « Nous cherchons parfois notre rythme au milieu de la cacophonie et de l’urgence. Pour autant, nous travaillons activement et en permanence avec les institutions, nos comités, nos maîtres d’armes et nos clubs, main dans la main. Nous nous faisons mutuellement confiance, nous
sommes solidaires, nous vous devons de l’efficacité en retour. »
Sans commentaire…
4/ « … Être garant de l’intérêt général : voilà de quoi est fait mon quotidien de président de fédération nationale olympique. » M. Gares se gargarise de mots creux et de belles intentions. Il devrait commencer par être le garant de nos statuts, de nos règlements, de l’organisation d’une vie sportive équitable et correctement planifiée, puisque ce sont là les missions les plus importantes que l’État lui a déléguées.
5/ Élection de M. Gares au Comex de la FIE.
Nous comprenons parfaitement la nécessité pour M. Ousmanov de compter sur le président français qui accueillera les jeux olympiques de Paris dans deux ans et demi. M. Gares trahit donc son engagement de campagne : « pas de cumul de mandats ». Certes « ne pas candidater aurait été
considéré comme un acte irrationnel… » Il fallait y penser avant, cela aurait été plus rationnel.
Le dernier paragraphe de cette lettre trimestrielle nous livre quelques réflexions qui nous font bien comprendre que M. Gares prend lui-même la mesure de certains constats sociologiques et économiques. Ça nous rassure…